Loin de la ville et ses tracasseries, loin du bruit, dans un autre monde, une autre dimension, l’École des sables Jant bi accueille des danseurs pour des formations diverses en danses contemporaines africaines. C’est dans ce lieu où règne une sérénité palpable que 42 danseurs de 24 pays d’Afrique et de la diaspora africaine ont participé à un stage de formation, de rencontre et d’échange. Parmi ces danseurs, 20 font partis du programme « Chrysalides » qui forme en résidence dans le domaine de la recherche et de la création chorégraphique. La termitière de Ouagadougou, le Gaara Projects du Kenya et l’École des sables du Sénégal ont proposé ce projet.
Le spectacle s’est déroulé en deux temps : une première partie sur le toit d’une des constructions de l’École des sables et l’autre partie sous le chapiteau.
Silencieuse et énigmatique, la première partie s’est faite sans aucune musique. De retour sous le chapiteau, les joueurs de djembé attendaient déjà le public. Toutes les danses sud américaines et africaines étaient représentées. Du Brésil au Congo Kinshasa, en passant par le Sénégal, chaque pays pouvait identifier ses pas de danses.
Du rythme, de la sueur, des cris mais surtout la symbiose des corps. Voilà quelques mots pour décrire cette représentation. Faire corps avec la terre, avec le sable, ne faire qu’un avec la musique, pari réussi ! La richesse culturelle de chaque danseur a fait de ce moment un cocktail explosif de sensations fortes. Certains spectateurs ont laissé échapper une larme tant l’émotion était forte.
Infos :
– www.jantbi.org
– www.gaaraprojects.com
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