Budo beach : les enfants s’amusent, les maîtres affûtent les armes

Une partie de la famille budo s’est retrouvée sur la plage de Yoff le dimanche 28 juin dernier.

Publié le 2 juillet 2009  

Sous le doux climat de la plage de la Bceao qui draine en cette période estivale du monde, les experts de l’Association Nationale des Arts Martiaux au Sénégal (ANAM) en compagnie de leurs disciples ont choisi ce cadre très aéré pour faire des ateliers.

De hauts gradés de la trempe de Maîtres Seydou Jupiter Diop, Alassane Thioub, directeur technique national du judo, Jean Balima 7e dan et président du CNP de yoseïkan budo au Sénégal, Abdou Latif Mbaye 5e dan de taekwondo et autres Mamour Ngom le mythique entraîneur de Niary Tally karaté club, champion et vice champion du Sénégal, Ousmane Ngom, dtn du kung-fu, étaient présents à ce 2e rassemblement national des arts martiaux.

Pendant deux heures trente minutes, ils ont travaillé en groupe, puis en atelier. Les enfants, sous le regard des parents et sympathisants, se sont bien défoulés, très heureux de sortir de leur cadre habituel

Cette belle initiative, très récréative et instructive, devrait aussi permettre aux enfants de faire des actes civiques comme nettoyer la plage avant les ateliers. Les arts martiaux étant des disciplines qui visent à former l’homme dans sa totale dimension, le respect de l’environnement doit être un point intégral de la qualité du pratiquant au-delà du respect de soi-même, de son adversaire et de l’obéissance à son maître.

C’est bien d’être humble, honnête, persévérant, maîtrisé soi-même. Mais il faut aussi exceller dans la maîtrise de son environnement qui est un facteur de concentration devant pousser le combattant à se retenir avant de jeter un papier ou un sachet d’eau qu’il a fini d’utiliser. Mieux, il devrait donner le bon exemple en mettant à la poubelle un objet qui gène dans la voie publique.

La communication d’Alassane Thioub, dtn du judo, a retenu l’attention des budokas présents sur place. Très pertinent, il a axé son intervention sur la transversalité des qualités du budokas (physique, technique et moral) et l’importance de la concentration dans l’exécution parfaite des katas (démonstrations). Maître Jean Balima a tenu un discours très fédérateur : « n’hésitez pas à aller vers d’autres disciplines martiales pour vous bonifier ! » Conclut-il.

Alex Gaye

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