Aussi, ce festival s’inscrit-il dans un contexte mondial marqué par l’intolérance, l’insécurité, les crises d’identité, et la peur. Gorée doit aujourd’hui sa renommée internationale à sa vocation de site de mémoire de la traite négrière symbolisée par la Maison des Esclaves avec la Porte du Voyage Sans Retour.

Partant d’une démarche de mémoire proactive, les initiateurs du GDF (Gorée Diaspora Festival) ont l’ambition de dépasser l’image « de la Porte du Voyage sans Retour » pour l’ouvrir dans l’autre sens, celui du « Retour » vers Gorée afin de célébrer l’Afrique, continent de l’espoir, ses fils de la diaspora et le monde dans toute sa diversité.

La 8e édition du Gorée Diaspora Festival qui se tiendra les 25, 26 et 27 novembre 2016 se propose d’utiliser les leviers de la mémoire et de la culture pour sceller un pacte universel pour la « Paix et la réconciliation entre les peuples ».

L’édition de cette année 2016 coïncide avec la commémoration du cinquantenaire « du 1er festival mondial des arts nègres » de 1966. Le thème choisi est : « Mémoire et résilience, du passé au présent, quelles solutions aux fractures des sociétés humaines ? »