Depuis un demi-siècle, la paléoanthropologie n’a cessé de progresser, avec la découverte de fossiles, comme celui de Lucy et grâce à l’apport de nouvelles méthodes scientifiques. Yves Coppens est un des plus grand paléoanthropologue de notre époque ayant permis un formidable bond en avant du savoir sur nos origines.

Entré au Centre National de la Recherche Scientifique-CNRS français en 1956, il s’intéresse aux limites du Tertiaire et du Quaternaire dans les régions tropicales de l’Ancien Monde. A partir de 1960, il monte d’importantes missions exploratoires au Tchad, en Ethiopie, en Algérie, en Tunisie, en Mauritanie, en Indonésie et aux Philippines. Les fruits de ces campagnes sont impressionnants en ce qui concerne la quantité de fossiles et le nombre de restes d’Hommes fossiles recueillis. C’est toute l’histoire des dix derniers millions d’années qui s’éclaire. Tour-à-tour, sous-directeur du Musée de l’Homme à Paris, puis directeur du Muséum National d’Histoire Naturelle, il est élu titulaire de la Chaire de Paléoanthropologie et Préhistoire du Collège de France en 1983.

Présent dans de nombreuses instances nationales et internationales gérant les disciplines de sa compétence, Yves Coppens dirige en outre un laboratoire associé au Centre National de la Recherche Scientifique, le Centre de Recherches Anthropologiques - Musée de l’Homme.

Yves Coppens profitera de son passage à Dakar pour faire une intervention grand public, le mardi 17 mai au soir à l’Institut français Léopold Sédar Senghor sur le thème de « La petite histoire d’un préhistorien ». Il exposera également aux élèves du lycée français Mermoz les méthodes de l’archéologie, le lundi 16 mai à 10h30.

Le colloque du GALF se tiendra du 18 au 21 mai à l’UCAD II (grand amphi situé au sein de l’Université Cheikh Anta Diop).

(Source : le site du Collège de France :
http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/historique/yves_coppens.htm)